Le matin, sur le chemin de l’école, je passe toujours devant.
Mais il est trop tôt. Il n’est pas encore arrivé.
Le soir quand je rentre, il est là, comme d’habitude, immobile…
… Assis dans son coin sombre, en retrait de la vie, il observe.
Il me fait penser…
… Au roi d’un pays lointain, d’un pays de sable et de vent, de tissus brodés, de parfums légers…
… Un pays d’oasis ombragés, les enfants courent pieds nus, et je rêve.