J’ai vu un livre dans une poubelle…

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J’ai vu un livre dans une poubelle et je me suis dit qu’il y a des livres qui naissent morts.
Comment peut-on vivre sans lire ?
Ceux qui ne lisent pas n’entrent pas dans le fleuve de l’histoire. Pourtant, celui qui lit est comme la mer où se jettent beaucoup de rivières…

Pour moi, acheter un livre est toujours comme une première fois ! Un rendez-vous touchant où j’attends beaucoup de confidences.
Et je crois qu’une maison sans livres est inhabitée ! Ce n’est qu’une pension où l’on ne fait que passer…

Les livres sont des fenêtres.
Aujourd’hui, je vais en ouvrir une.

Vasco Pinto de Magalhães

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En ce temps de Covid-19, LIRE peut aider à guérir…

Leitura

LES LIVRES nous aident à ralentir, les livres nous enseignent comment observer, écouter, partager, les livres nous invitent à prendre le large, à voir d’autres issus, ils nous forcent même à rester assis, tranquilles et rêveurs… Car le plus souvent, nous lisons assis, le livre sur une table ou sur les genoux…

Et presque toujours, quand nous lisons un livre, c’est plutôt le livre qui nous lit ! Oh oui, les LIVRES savent lire. Ils lisent notre front, nos sourcils, nos lèvres qui bougent, d’abord vers le haut, ensuite vers le bas, mais surtout, bien entendu, ils lisent nos yeux. Et à travers nos yeux, ils voient… et nous aident souvent… à voir !

Car LIRE a une énorme répercussion sur nos états d’âme et même sur NOTRE SANTÉ !

LIRE permet ainsi, à chacun de nous, de s’évader de tout enfermement, de toute prison, de toute lassitude, d’une routine souvent angoissante, pour S’INVENTER, VIVRE et RENAÎTRE à chaque instant.

LISONS ! LISONS pour…

Réinventer, en ce temps de confinement, le sourire.

Réinventer, en ce temps de confinement, la forme des livres.

Réinventer, en ce temps de confinement, le soleil.

Et les PONTS.

 

Si j’étais un livre…

Si j´étais un livre

Si j’étais un livre,

j’aimerais être une fenêtre ouverte sur l’immensité de la mer.

Si j’étais un livre,

j’aimerais avoir tous les visages que le temps voudrait bien me donner.

Si j’étais un livre,

ça ne me dérangerait pas de me retrouver sur une île déserte

avec un lecteur passionné.

Si j’étais un livre,

je serais un immense poème qui ouvrirait aux mots un sens inattendu.

Si j’étais un livre,

j’aimerais être lu par quelqu’un qui, en silence, m’appellerait « mon ami ».

Si j’étais un livre,

j’aimerais entendre quelqu’un dire : « Ce livre a changé ma vie ».

 

José Jorge Letria