Réflexions


ABDUL SATTAR EDHI, PETIT PÈRE DES PAUVRES DU PAKISTAN

ABDUL SATTAR EDHI est né en Inde en 1928 (1928–2016), dans un village proche de Joona Gurh, Bantva, dans l’état de Gujarat. En 1947, après la division de l’ancienne colonie britannique en deux états indépendants, Inde et Pakistan, la famille d’Abdul Sattar Edhi, de religion musulmane, se transféra au Pakistan.
En 1974, Abdul Sattar Edhi créa la Fondation Edhi qui est devenue, au cours des années, le service d’assistance sociale et sanitaire le plus important et le mieux organisé du Pakistan et du Tiers Monde. La Fondation Edhi fonctionne aujourd’hui toujours sur la base du volontariat local et grâce à des donations privées ; ses caractéristiques de tolérance et de solidarité lui permettent d’agir au-delà de toutes les barrières raciales et religieuses.

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ANOREXIE,SORTIR DU TUNNEL

CE QUI SE PASSE
L’anorexie n’est pas une maladie qui s’attrape comme la grippe. Elle s’installe peu à peu. C’est le printemps, votre meilleure amie a envie d’entreprendre un régime. Personne ne se doute de rien, vous non plus d’ailleurs. Tout à coup, le régime s’emballe, elle perd 15 kilos en un mois. Elle flotte dans tous ses vêtements. Vous sentez qu’elle n’est plus comme avant, elle aussi en est probablement consciente, mais ni elle ni vous ne savez ce qui se passe. D’ailleurs, votre amie va de moins en moins comprendre ce qui se trame et se transforme en elle. Pourtant, certains signes étaient déjà là, avant la perte de poids. Qui les aurait reconnus ?

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AU SEUIL D’UNE NOUVELLE ANNÉE…

Un jour, le calendrier dira à chacun de nous que la somme des années passées a encore augmenté. Nous commencerons à compter un jour de plus dans une nouvelle année. Les douleurs et les joies qui ont rempli nos jours seront laissées derrière chacun. Nous regarderons à nouveau le film du passé : ce que nous avons donné et ce que nous avons refusé, ce que nous avons construit et ce que nous avons ajourné, les heures où nous avons ri et les moments où nous avons pleuré, les nouveaux amis que nous nous sommes faits et ceux qui nous ont oubliés ou qui sont partis pour toujours.

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AVOIR DES PENSÉES POSITIVES NE VOUS FERA PAS OBTENIR CE QUE VOUS VOULEZ…

La pensée positive est un outil précieux qui peut nous aider à surmonter les obstacles, à faire face à la douleur et à atteindre de nouveaux objectifs. Les avantages de regarder le bon côté ont été clairement documentés. Des études ont révélé que les personnes optimistes ont tendance à bénéficier d’une meilleure performance physique et psychologique.

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AVOIR TOUT POUR ÊTRE HEUREUX ?

Une manière d’être


J’entendrai ici par bonheur un état acquis de plénitude sous-jacent à chaque instant de l’existence et qui perdure à travers les inévitables aléas la jalonnant. Dans le bouddhisme, le terme soukha désigne un état de bien-être qui naît d’un esprit exceptionnellement sain et serein. C’est une qualité qui sous-tend et imprègne chaque expérience, chaque comportement, qui embrasse toutes les joies et toutes les peines. Un bonheur si profond que « rien ne saurait l’altérer, comme ces grandes eaux calmes, au-dessous des tempêtes ». C’est aussi un état de sagesse, affranchie des poisons mentaux, et de connaissance, libre d’aveuglement sur la nature véritable des choses.

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AVONS-NOUS PEUR DE LA PAIX ?

On ne souffre pas seul, on souffre toujours avec ceux qui
souffrent à cause de votre souffrance. La paix n’est pas
un don de Dieu à ses créatures. C’est un don que nous
nous faisons les uns aux autres. Nous devons toujours prendre
parti : la neutralité aide l’oppresseur, jamais la victime.
Elie Wiesel

Temporaire de par sa nature, la guerre semble durer éternellement. Au service de la mort, elle se moque des vivants. Cela permet aux hommes de faire tout ce qu’ils n’ont pas le droit de faire en temps normal : s’affirmer par la cruauté. Satisfaction individuelle et collective de pulsions inconscientes et donc assez profondes, la guerre est une partie de l’Histoire tellement importante qu’elle ne pourra jamais être éliminée.

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AZIM PREMJI ET L’ÉDUCATION EN INDE

Azim Premji est un des plus grands entrepreneurs indiens de l’actualité et un des hommes les plus riches du monde, classé 48e fortune de la planète.
PDG de Wipro, champion indien des services logiciels, Azim Premji voyage pourtant en classe éco et roule en Ford Escort. Un train de vie d’une austérité légendaire pour ce propriétaire de 84 % des actions de Wipro, coté à Bombay et à New York.

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BÂTIR UNE CIVILISATION DE L’AMOUR

Christiane Singer est née en 1943 et décédée à l’âge de soixante cinq ans d’un cancer. Le médecin lui annonce qu’il lui reste six mois à vivre. Elle écrit un journal au cours de ces mois, qui sera publié sous le titre “Derniers fragments d’un long voyage”. Elle dira à la radio : « J’ai écrit un livre sur les âges de la vie. J’ai tenté de montrer ces métamorphoses de l’être au cours de la vie. Il est évident que tout cela ne vaut que si l’on a appris en cours d’existence à mourir. Et ces occasions nous sont données si souvent ; toutes les crises, les séparations, et les maladies, et toutes les formes, tout, tout, tout, tout nous invite à apprendre et à laisser derrière nous. La mort ne nous enlèvera que ce que nous avons voulu posséder. Le reste, elle n’a pas de prise sur le reste. Et c’est dans ce dépouillement progressif, qui se crée une liberté immense, et un espace agrandi, exactement ce qu’on n’avait pas soupçonné. » (entretien avec Thierry Lyonnet sur RCF 2001)

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BEAUTÉ

Lorsque nous découvrons le lien entre la vérité et la beauté, alors la bonté, le bonheur et le bien-être traversent nos vies de leur propre chef.
Là où il n’y a pas de beauté, il n’y a pas de vérité et là où il n’y a pas de vérité, il n’y a pas de beauté. Lorsque la beauté et la vérité vont ensemble dans chaque vie humaine, l’harmonie et la plénitude, la joie et le plaisir, l’intégrité et l’équilibre s’y inscrivent automatiquement.

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BONNE ANNEE ?
Oh, chers amis, cet appel est comme une lame qui pénètre un peu plus profondément dans ma poitrine chaque fois que je l’entends…
Oh, mes amis, ne célébrons pas les fêtes traditionnelles qui ne signifient plus rien pour beaucoup d’entre nous…
Trouvons plutôt un nouveau jour pour célébrer chaque vie humaine.

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BONNES RÉSOLUTIONS :
« L’idéal est de n’en prendre qu’une seule à la fois ! »

Une bonne résolution est au début de l’année ce que l’arête est au poisson et Laurel à Hardy. Perdre du poids. Arrêter de fumer. Reprendre une activité sportive. Se coucher plus tôt. Mieux organiser son temps et ses loisirs. Et même, « faire preuve de plus de patience », « rendre plus de service aux autres », « tenir compagnie aux gens plus isolés…»…
« Une bonne résolution est avant tout l’association de deux mots, explique Michelle Jean-Baptiste. Bonne, pour désigner ce qui apporte bien-être et bien-vivre, et fait avancer dans la bonne direction. Résolution, du latin resolvere, qui signifie “défaire ce qui est noué”. »

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CHANGEMENT DE CULTURE
Rediriger le chemin de l’humanité vers un avenir florissant

Il est temps de construire une nouvelle vision du monde
autour d’un sens plus profond de la connectivité.

Qu’est-ce que toutes ces idées ont en commun : une taxe sur le carbone, de gros investissements dans les énergies renouvelables, un salaire minimum vivable et des soins de santé librement accessibles ? La réponse est que nous avons besoin de toutes, mais même prises ensemble, elles sont tout à fait insuffisantes pour rediriger l’Humanité loin de la catastrophe imminente et vers un avenir vraiment florissant.

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CITATIONS À GARDER À L’ESPRIT LORSQUE VOUS VOUS SENTEZ DÉPRIMÉ(E)

1. « Vint un temps où le risque de rester à l’étroit dans un bourgeon était plus douloureux que le risque d’éclore. » Anaïs Nin
2. « Soyez patient envers tout ce qui n’est pas résolu dans votre cœur et essayez d’aimer les questions elles-mêmes, comme si elles étaient des salles verrouillées ou des livres écrits dans une langue qui vous est étrangère. Ne cherchez pas les réponses maintenant car elles ne peuvent vous être données, vous ne seriez pas en mesure de les vivre. L’important c’est de tout vivre ! Vivez les questions maintenant ! Peut-être serez-vous alors progressivement capable, sans même vous en apercevoir, de vous approcher doucement des réponses. » Rainer Maria Rilke

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CITOYENNETÉ MONDIALE
Un programme émergent d’éducation
L’extrémisme violent et la radicalisation sont au nombre des préoccupations les plus graves et les plus urgentes de la société mondiale car ils sont à l’origine de l’instabilité, des conflits et de la violence à l’intérieur et entre les pays. Que peut faire la société internationale pour prévenir l’appel croissant (sous toutes les formes) à l’extrémisme violent ?

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COMMENT FAIRE FACE À LA VIE ?

Les évènements de la vie se suivent et parfois nous blessent ! Pas facile alors de trouver le courage de continuer sereinement. Il suffit que des soucis touchent notre sphère intime et notre sphère professionnelle en même temps et tout nous devient insurmontable…


Mais, dans son livre “13 Things Mentally Strong People Don’t Do“ traduit en français par “13 Clés pour doper sa force mentale“ (paru en mai 2015), l’auteur et psychothérapeute Amy Morin a dressé la liste des 13 habitudes contre lesquelles elle avait dû se battre pour s’en sortir suite à la traversée, à plusieurs reprises, des épreuves de la vie.

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COMMENT LA VIOLENCE EST VÉCUE PAR CHACUN

Fragilisés par les changements qui s’opèrent en vous, vous avez parfois du mal à gérer la violence que vous rencontrez à l’école, dans votre quartier ou même parfois au sein de votre famille. Comment réagir quand on est soumis à des pressions psychologiques ou morales, à des violences physiques ?

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COMMUNAUTÉ DE TOUS LES ÊTRES
Il n’est pas possible de vivre en paix avec la Terre-Mère tant que nous regardons les autres êtres comme inférieurs, inanimés ou sans conscience.
Les diverses formes de vie — plantes, animaux et minéraux, y compris leur conscience élémentaire — ne sont pas destinées à être nos esclaves, à être manipulées ou détruites comme si elles n’avaient aucune valeur intrinsèque, aucune existence ou conscience.

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CRISE ÉCONOMIQUE
Il n’est pas possible de vivre en paix avec la Terre-Mère tant que nous regardons les autres êtres comme inférieurs, inanimés ou sans conscience.
Nous avons une crise économique parce que nous avons une crise écologique.
Nous avons surconsommé nos ressources naturelles : nous avons rempli l’atmosphère de dioxyde de carbone et d’autres gaz à effet de serre dans des quantités telles que la stabilité climatique est sérieusement menacée.

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DE LA PEUR À LA PAIX

A) À la source de la violence
1/ La peur
Thierry Janssen a initié l’écriture de son livre au lendemain des événements du 11 septembre 2001. En dehors de la médiatisation qui en a été faite, ces événements ont marqué les esprits, par l’extrême violence qu’ils représentaient. Une réaction naturelle à une telle violence est la colère, accompagnée de l’envie de faire disparaître au plus vite leurs auteurs. Pourtant, en y réfléchissant, assassiner un assassin, que ce soit par voie légale ou non, ne fait que rajouter au cycle infernal de la violence. Cela suscite le questionnement : pourquoi vouloir tuer les terroristes et agir alors en miroir avec eux ?

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DE L’ENFANT CONSOMMATEUR À L’ENFANT CITOYEN – QUELLE EDUCATION ?

« Nous avons besoin d’une éducation qui permette aux enfants de décélérer et d’apprendre à penser. Les parents, le tissu associatif et culturel, l’école doivent prendre la mesure de l’enjeu. La démocratie, la constitution du bien commun, le sauvetage de notre planète menacée nécessitent de nouvelles pratiques éducatives et une nouvelle place à la réflexion, au livre, au débat. »

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DES CLÉS POUR DOPER SA FORCE MENTALE

Les évènements de la vie se suivent et parfois nous blessent ! Pas facile alors de trouver le courage de continuer sereinement. Il suffit que des soucis touchent notre sphère intime et notre sphère professionnelle en même temps et tout nous devient insurmontable.
Mais on peut développer sa force mentale dans la vie de tous les jours et dans la jungle de l’entreprise… Des conseils simples et remplis de bons sens.

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DES FILLES COMME LES AUTRES, DES FILLES COMME NOUS
Prostitution juvénile

Les réseaux sociaux les ont appâtées. Les mêmes réseaux sociaux les ont sauvées. Ces adolescentes traversaient les rues, emmitouflées, anonymes, invisibles aux yeux de ceux qui n’ont jamais eu le luxe d’avoir ouvert leurs yeux sur le genre de vie qu’elles mènent. Les réseaux sociaux nous ont enfin tous désaveuglés.

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DES RACINES POUR L’AVENIR
L’épilogue du livre de Thierry Verhelst Des racines pour l’avenir résonne avec des accents prophétiques : le « nouveau rêve » a une dimension à la fois écologique, socio-politique et intérieure, spirituelle. En voici quelques extraits.

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DÉSIRS

Allez tranquillement parmi le vacarme et la hâte, et souvenez-vous de la paix qui peut exister dans le silence.
Sans aliénation, vivez autant que possible en bons termes avec toutes personnes.
Dites doucement et clairement votre vérité ; et écoutez les autres, même le simple d’esprit et l’ignorant. Ils ont eux aussi leur histoire.

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DÉVELOPPER DE LA RÉSILIENCE DANS UN MONDE AGITÉ

« Je sais que je dois m’occuper de ça pour guérir », dit une femme que nous appellerons Sophie. « Mais parfois j’ai aussi besoin de m’en distancer. J’ai eu des flash-backs très pénibles. Les souvenirs sont tellement vifs. Je ressens vraiment de nouveau la douleur physique. »
Sophie souffre de dépression et on lui a diagnostiqué le syndrome de stress post-traumatique (SSPT), résultant d’expériences qu’elle a eues lors de son enfance et qu’elle préfère ne pas raconter. Même si Sophie se sent seule, elle ne l’est pas selon l’Organisation mondiale de la santé (OMS). Un nombre important de personnes sont également prises dans cette bataille.

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DIALOGUES MAÎTRE-ÉLÈVE
L’éloge de la transmission

Propos dialogués entre ce grand humaniste qu’est George Steiner et Cécile Ladjali, enseignante confrontée à la réalité des banlieues…
Les deux auteurs s’interrogent sur notre capacité de transmettre et de partager et analysent les exigences complexes de l’enseignement et de la vie d’aujourd’hui.

Dans le profond tout est loi.
Rilke

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DISTANCE ET SÉRÉNITÉ
Louis Pauwels nous livre dans L’Apprentissage de la sérénité des expériences et des réflexions qui peuvent être utiles à tous ceux qui cherchent à perfectionner leur vie intérieure. Le plus important de tous les livres serait celui qui traiterait solidement du grand art d’être heureux. Car c’est un art, en effet.
Mais qui nous l’apprend ? Devons-nous attendre le bonheur uniquement des êtres, des événements et des choses ? Ce bonheur ne dépend-il pas d’abord d’une disposition intime ? Cette disposition à être heureux peut-elle s’acquérir ?

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DOMINIQUE LAPIERRE : INFATIGABLE PÈLERIN

Connaître le bien et ne pas le faire n’est que lâcheté.
Confucius

À 80 ans, Dominique Lapierre est un homme pressé. Il faut le suivre dans cette touffeur ambiante qui ferait défaillir tout autre que lui. À chaque pancarte jalonnant la route depuis Calcutta, il exulte. Il y en a des centaines, accrochées aux arbres, aux poteaux téléphoniques, arborant sa photo et des slogans qui lui souhaitent « Long life, beloved Dominique Dada » (« Longue vie bien-aimé grand frère Dominique »). Il est arrivé épuisé. Il repart galvanisé par « l’amour de ces gens ».

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ÉDUCATION ET SENS DE LA VIE

Sans l’amour qui engendre une compréhension intégrale de la vie,
l’efficience conduit à la brutalité.

Le voyageur qui fait le tour de la Terre constate à quel point extraordinaire la nature humaine est identique à elle-même aux Indes, en Amérique, en Europe, en Australie, partout. Et cela est surtout vrai dans les collèges et les universités. Nous sommes en train de produire, comme au moyen d’un moule, un type d’être humain dont l’intérêt principal est de trouver une sécurité, ou de devenir quelqu’un d’important, ou de passer agréablement son temps, en pensant le moins possible.

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ENFANTS SOLDATS

Lorsque vous pensez à la guerre, quelles sont les images qui vous viennent à l’esprit ? Vous voyez peut-être des rangs de soldats en uniformes marchant au pas, ou des chars et autres véhicules blindés roulant en convoi, ou encore les bombardements précis et télévisés de l’armée américaine en Irak. Cependant, la réalité est que la majorité des guerres d’aujourd’hui sont des conflits qui ont lieu à l’intérieur d’un État et avec des armes légères. Et la nouvelle dérangeante est, comme l’indique le Rapport global sur les enfants soldats de 2008, qu’à chaque fois que de tels conflits ont lieu, un grand nombre de combattants sont des enfants. Pourtant, lorsque vous pensez à la guerre, combien de fois voyez-vous un enfant brandir un fusil d’assaut AK-47 ou un lance-grenade autopropulsé ?

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ENFANCES BLESSÉES

Un enfant blessé constitue une perte sèche pour la société. Un tel enfant appauvrit l’ensemble, au point de faire éclater ses valeurs les plus fondamentales. Une société qui n’a pas les moyens de prendre soin de ses enfants est en perte de contrôle. Elle est vouée à l’échec. Elle crée du désordre et, surtout, du désespoir. Au contraire, une société qui soutient ses enfants est en état de croissance. Elle engendre l’espoir, la motivation et la créativité des personnes qui la composent. C’est seulement dans ces conditions qu’on peut dire que c’est une société juste et évoluée.

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ENQUÊTE SUR LES TRAFIQUANTS D’HOMMES

Ce sont les nouveaux marchands d’esclaves. Sur le malheur des refugiés politiques et économiques qui affluent vers l’Europe, la traite moderne a construit sa prospérité. Passeurs avides, filières clandestines, mafias et réseaux de prostitution contrôlent les routes de l’immigration illégale, trafiquant des êtres humains comme d’autres des marchandises.
Qui sont ces négriers du XXIe siècle ?

« L’Angleterre à deux pas », dit la pancarte sur l’autoroute qui mène à Calais. Oui, si proche qu’on peut la caresser des yeux par jour de beau temps. 34 kilomètres – une demi-heure de train ou de bateau. Mais si lointaine quand on n’a pas de papiers : plusieurs semaines, parfois plusieurs mois sont nécessaires pour réussir à s’y glisser. Alors les voyageurs parallèles attendent le moment propice, la faille. Ils ne sont pas à un contretemps près. Certains ont déjà parcouru des milliers de kilomètres, alors 34 kilomètres… Pourquoi l’Angleterre ? Parce que, de tous les pays occidentaux, c’est celui où la vie dans la clandestinité est le moins dangereuse : pas de contrôles d’identité et possibilité de travailler sans papiers. C’est d’autre part la destination privilégiée pour tous les anglophones du tiers-monde.

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ENSEIGNER AUX ENFANTS L’ART DE LA MAÎTRISE DE SOI

Les joies extraordinaires de la parenté sont étroitement liées à ses immenses responsabilités. Lorsque celles-ci sont esquivées, les joies sont atténuées pour toutes les personnes concernées – souvent même pour les générations suivantes.
De toutes les responsabilités que les parents acceptent tacitement quand ils mettent un enfant au monde, la plus importante est sans doute de lui enseigner comment maîtriser ses pensées, ses émotions et son comportement. Les jeunes qui atteignent l’adolescence sans cultiver cette capacité sont plus susceptibles d’échouer dans leurs études, de faire preuve d’agressivité, de consommer des drogues ou des produits dangereux, d’avoir un comportement sexuel à risques et, en conséquence, d’être confrontés à des expériences de vie négatives. Malheureusement, de nombreux parents se trouvant eux-mêmes aux prises avec ces difficultés, ils sont assez mal armés pour transmettre ce savoir-faire. Certains chercheurs vont même jusqu’à dire que la plupart, voire la totalité, des problèmes qui frappent les individus de tous âges dans notre société, y compris dans le domaine de la santé physique et mentale, peuvent provenir plus ou moins directement de leur incapacité à se dominer à certains égards.

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ÊTRE UNE JEUNE FILLE

L’adolescence, c’est l’âge des grands bouleversements physiques et psychologiques. Pour aider les jeunes filles à passer ce cap parfois difficile, ces mots qui parlent d’elles et de leur féminité.

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EXTINCTION
Thomas Berry a déclaré : « Ma génération a fait ce qu’aucune génération précédente ne pouvait faire, car elle manquait de puissance technologique, et ce qu’aucune génération future ne pourra faire, car la planète ne sera plus jamais aussi belle ou abondante. »

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FAIRE FACE À LA VIOLENCE


La violence.
Sortir des logiques d’affrontement.
La violence est un mal qui se répand en même temps que l’intolérance.
Refusons-les, l’une et l’autre.


En seconde B, les profs ne savent plus comment faire : la violence est devenue le comportement ordinaire de deux élèves, et c’est l’ambiance de toute la classe qui est pourrie. Quand quelque chose ne va pas entre eux, Anthony et Romain se battent dans la cour. Le proviseur les a expulsés chacun une journée, mais ça n’a pas servi à grand-chose : désormais ils se battent en dehors du lycée et le climat de la classe n’a pas changé.

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FAIRE FACE AU BULLYING…


Bullying, c’est quoi ?

Le bullying est bien plus qu’un mauvais comportement. C’est quand quelqu’un fait des choses qui mènent l’autre à se sentir mal dans sa peau, comme par exemple, insulter quelqu’un, le frapper ou lui donner des coups de pied et des choses encore plus cruelles.

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GARÇONS ET FILLES : QUELQUES DIFFÉRENCES

Isabelle est allongée, Patrick lui tient la main, et ils entendent le docteur qui dit : « Ça y est, je vois la tête, plus que quelques minutes, et vous pourrez prendre votre bébé dans vos bras ! »
Isabelle et Patrick n’en reviennent pas ! Ils avaient un peu peur de l’accouchement, mais tout se passe très bien. Tout d’un coup, un grand cri, le cri du bébé qui est sorti !
« C’est une magnifique fille ! » dit le docteur. Dans la salle d’à côté, on entend presque au même moment une sage-femme qui crie : « C’est un magnifique garçon ! »
Dans cette maternité, comme dans toutes les maternités du monde, on entend à chaque accouchement :
« C’est une fille ! », « C’est un garçon ! »

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GISÈLE HALIMI : « NON AU VIOL »

Gisèle veut que ce procès soit exemplaire. Anne et Araceli sont d’accord. Dépasser leur propre saccage pour faire le procès du viol. Mais dans la salle d’audience, c’est parole contre parole. Les hommes affirment qu’elles étaient consentantes. Les femmes disent qu’elles ont renoncé à lutter pour rester en vie. Auraient-elles dû mourir pour que l’on reconnaisse qu’elles ont été violées ?

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HÉROÏNE, COCAÏNE… VOYAGE INTERDIT

Parce que les ados peuvent être un jour amènes à les rencontrer… ces mots dénoncent les dangers. Si les drogues « dures » (cocaïne, héroïne, ecstasy,…) procurent des sensations extraordinaires, leurs effets sont multiples et dangereux pour le corps et l’esprit. Elles déconnectent de la réalité et parfois tuent. Illégaux et dangereux, les amphétamines, l’ecstasy, les hallucinogènes, l’héroïne, la cocaïne, font courir aux consommateurs des dangers indéniables. Ils ont des effets multiples sur le corps et l’esprit et entraînent une grave dépendance. Il faut vous informer, avoir les moyens de réagir dans des situations difficiles. Pour mieux tordre le cou aux illusions de bien-être que les drogues seraient censées procurer… Un voyage qui cause bien des ravages et se termine souvent par la mort.
M.-J.Auderset ; J.-B. Held ; J.-F. Bloch-Lainé

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HISTOIRES ÉMUVANTES
À l´intérieur des autobus, des livres changent la vie des enfants

Partout dans le monde, les programmes de bibliothèques mobiles offrent des livres, du soutien éducatif et même des conseils aux communautés…
TOUTES LES SEMAINES, DEUX BUS BLEUS CONVERTIS REMPLIS DE LIVRES POUR enfants naviguent soigneusement dans les rues de Kaboul, évitant les zones où les explosions meurtrières sont fréquentes. Ces bibliothèques itinérantes s’arrêtent dans les écoles de différentes parties de la ville, offrant une foule de matériel de lecture directement aux jeunes qui ont un accès limité aux livres.

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IL FAUT ACCEPTER L’ANXIÉTÉ

Jon Kabat-Zinn suggère d’en finir avec le dogme de la « séparation du corps et de l’esprit ».
Ce professeur de médecine à Boston place la méditation au centre de ses thérapies. Il nous livre les secrets d’une sérénité accessible à l’homme occidental.

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JANUSZ KORCZAK : « NON AU MÉPRIS DE L’ENFANCE »

« Sa grand-mère était la seule à l’écouter quand, petit garçon de cinq ans, il lui confiait vouloir transformer le monde pour qu’il n’y ait plus d’enfants sales, déguenillés, affamés. Vingt-sept ans plus tard, Janusz ne voit pas les choses autrement. On ne changera pas le monde si on ne commence pas par s’attaquer à la condition des enfants. Pourquoi les adultes ne veulent-ils pas comprendre que leur responsabilité est de les aider à devenir eux-mêmes, à laisser grandir la personne inconnue » qui est en eux ? »

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JE ME SOUVIENDRAI TOUJOURS DE LEURS VISAGES…

Bien qu’il m’arrive fréquemment d’oublier le nom ou le visage de quelqu’un rencontré lors d’un dîner, je n’ai pas oublié les visages vus dans la rue. Encore aujourd’hui, je me souviens d’eux. J’ai souvent croisé certains d’entre eux, alors qu’il y en a d’autres que je n’ai vus qu’une seule fois et qui ont disparu à jamais. Je me suis d’ailleurs toujours demandé ce qui leur était arrivé. Étaient-ils partis dans une autre ville ? Dans un centre ? Les membres de leur famille les avaient-ils retrouvés et les avaient-ils persuadés de rentrer à la maison ? Étaient-ils en prison ? Étaient-ils morts ? J’ai souvent entendu parler de gens morts dans la rue. Quoi qu’il en soit, je me souviendrai toujours de leurs visages, bien que je ne connaisse pas leur histoire.

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JOURNALISME : ANALYSER ET DENONCER, LA QUETE DE LA VERITE
La plupart du temps, les journalistes ont du mal à choisir le thème des articles qu’ils rédigent parce que les éditeurs sont ceux qui décident de ce genre de chose.
C’est pourquoi, je crois aussi que la construction d’un réseau de paix indépendant pour les journalistes nous permettrait de pratiquer ce journalisme de paix avec un grand volume d’informations mais en dehors du cadre du pouvoir et des intérêts de la société.

Philippe Triay

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JUSTICE ÉCONOMIQUE ET RÉGÉNÉRATION ÉCOLOGIQUE

Il est essentiel de créer un système de valeurs qui convient à la transformation profonde dont notre civilisation a besoin. Étant donné que les valeurs que nous choisissons aujourd’hui sont les valeurs qui iront façonner notre avenir, le défi auquel nous sommes confrontés ne pourrait pas être plus grand.
Au cours des dernières décennies, le néolibéralisme s’est imposé comme un paradigme dominant et l’a fait sur la base d’une notion déformée de liberté individuelle. Notre tâche actuelle est de remplacer son éthique du marché par un système éthique fondé sur la responsabilité partagée, sur la notion d’interdépendance et l’intégration des dimensions rationnelles, intuitives, scientifiques et spirituelles.

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KAILASH SATYARTHI : POUR LES DROITS DES ENFANTS EXPLOITÉS

Encore peu connu du grand public en Occident, l’Indien Kailash Satyarthi, qui a reçu le prix Nobel de la paix en 2014, avec l’adolescente pakistanaise Malala Yousafzai, est une figure importante du combat pour les droits des enfants. C’est donc, logiquement, aux « millions d’enfants qui souffrent » que l’ingénieur électricien de formation de 60 ans a adressé ses premiers mots en cette occasion, en apprenant que son engagement avait été récompensé.
« L’honneur va à l’ensemble des citoyens de l’Inde. Je vais poursuivre mon travail pour le bien des enfants », a ajouté cet admirateur de Gandhi.

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LA CARTE N’EST PAS LE TERRITOIRE

« La connaissance de la vérité s’atteint par une perception spirituelle, non par la raison ».

« La carte n’est pas le territoire » (expression empruntée au fondateur de la « sémantique générale », Alfred Korzybski) explique, sur le ton de la métaphore, que chaque individu se construit sa propre vision du monde, c’est-à-dire que chaque personne se fait sa propre idée d’un lieu, d’une personne, d’un film, ou de tout autres expériences au travers de ses expériences vécues et de son éducation, qu’elle soit familiale, amicale, amoureuse ou professionnelle. Ce vécu va lui forger sa propre représentation du monde.

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LA DICTATURE DU GROUPE

Être soi au milieu des autres.
S’intégrer dans un groupe…
L’ouverture vers les autres… à condition d’y préserver sa propre liberté.

Samedi soir, vous voulez inviter Cindy à venir au cinéma avec vous. Vous en parlez à votre ami Mathias, qui répond très brutalement : « Ça va pas ! Cindy est nulle, elle écoute Britney Spears et se fringue comme si elle venait du fin fond des cités. »

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LA (RE)DÉCOUVERTE DE LA RESPONSABILITÉ

L’auteur pose le problème de la réparation, tant celle du sujet blessé qui se répare que celle du sujet qui a blessé et qui se répare en réparant sa faute.

Car si nous sommes humains, nous sommes responsables. Nous devons répondre des blessures que nous infligeons. Un être humain déresponsabilisé perd un peu de son humanité quand son aventure familiale ou sociale le met en position passive pour recevoir des éléments nutritifs physiques, psychiques et sociaux, comme un nourrisson ou un malade perfusé. Cet assistanat altère l’estime de soi.

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LA FRATERNITÉ, A-T-ELLE UNE PLACE DANS NOTRE CULTURE

Jusqu’à présent, on croyait que le progrès matériel était illimité, que les relations humaines nous guideraient vers une fraternité à l’échelle mondiale, que les États seraient des partenaires, des amis et des protecteurs de nos vies, que les banques étaient le coffret d’un père inépuisablement riche, que la jeunesse était la contre-valeur d’un avenir qui ne connaîtrait ni la vieillesse ni la décadence…

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LA HAINE N’AURA PAS LE DERNIER MOT

Au Burundi, pays voisin du Rwanda, ravagé par les massacres interethniques, la misère et le sida, une femme d’exception se bat toujours pour que la haine n’ait pas le dernier mot.
Cette haine, Marguerite Barankitse, que tous surnomment Maggy, l’a vécue dans son expression la plus inhumaine lorsqu’en 1993 (plus de 22 ans déjà !) soixante-douze personnes sont assassinées sous ses yeux. Au cœur de cette barbarie, elle parvient, au risque de sa vie, à sauver vingt-cinq enfants avant d’en recueillir des centaines d’autres dans l’enfer de la guerre civile.

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LA MAGIE DE L’ENFANCE

Tu sais, je crois à la magie.
Je suis né et j’ai grandi à un moment magique, dans une ville magique, parmi des magiciens. La plupart des gens ne se rendaient pas compte de la magie qui nous entourait et ignoraient même que nous étions, et sommes toujours, liés par les filaments argentés du hasard et des circonstances. Mais moi, je le savais depuis le début.

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LA PAIX EN SOI, LA PAIX POUR TOUS…
L’importance de la bienveillance et du pardon !


Combien sommes-nous à vouloir la Paix, à la réclamer haut et fort ! À lutter, en mots et en armes contre la guerre ! Combien sommes-nous à protester contre l’injustice, à défiler contre l’intolérance, à combattre la violence ? Combien sommes-nous à dénoncer l’horreur, l’ignominie, la barbarie ?

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LA PRUDENCE… POUR LES PLUS PETITS !

Des trottoirs à risques

Voici une drôle de ville dont les habitants farfelus ne sont pas très prudents.
À chaque instant, ils frôlent l’accident !
Même les trottoirs sont semés d’embûches.

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LA SÉRÉNITÉ…


* Tout le monde se trompe mais la sérénité vient à ceux qui corrigent continuellement leurs erreurs pour se rapprocher de leur nature spirituelle.
* Celui qui reste indifférent à la flatterie ou au dénigrement a déjà le cœur serein.
* Le sot se plaint, condamne et critique. L’esprit serein loue chez les autres ce qu’ils font bien.
* Ne vous souciez pas des défauts d’autrui mais des vôtres. Progressez.
* La sérénité s’obtient souvent par la confiance. Qui ne fait pas confiance aux autres n’inspirera pas confiance.

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LA TYRANNIE DE LA BEAUTE


La beauté est injuste. Elle crée des inégalités entre individus qui, bien que non dites, ont de très fortes implications sur le marché de l’amour ou sur celui du travail. On peut débattre sans fin de la beauté. La laideur, elle, est indiscutable.

Dans Les Mots (1964), Jean-Paul Sartre se rappelle comme d’un véritable traumatisme le jour où, à l’âge de 7 ans, on lui a coupé les cheveux. Jusque-là, il portait une longue chevelure blonde et bouclée qui cachait un visage enfantin. Mais d’un seul coup sa nouvelle coiffure va révéler à la famille ce qu’elle n’avait pas voulu reconnaître?: l’enfant est très laid et il louche. C’est l’effroi quand il rentre à la maison, tondu. Sa mère s’enferme dans sa chambre pour pleurer. Son grand-père est atterré. Il «?avait confié au coiffeur une petite merveille, on lui avait rendu un crapaud?: c’était saper à la base ses futurs émerveillements.?»

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LA VIOLENCE A L’ECOLE, PARLONS-EN…
LAISSE-MOI TRANQUILLE !

Quelques enfants sont en train d’en agresser d’autres.Peux-tu les identifier ?
Les enfants provocateurs ressemblent aux autres,mais ils n’ont pas du tout la même attitude.
Ceux qui agressent aiment faire du malet obligent souvent leurs collègues à faire ce qu’ils veulent.

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LA VIOLENCE, CARTON ROUGE !

L’histoire de Gaspard, Jean-Pierre et Aminata évoque la relation de jeunes adolescents à la violence. Pour que se développent les échanges et l’écoute de l’autre, seuls remparts contre une violence devenue banale, envahissante et qui menace la liberté d’apprendre, voici un outil pour aider à la résolution pacifique des conflits à l’école ou au-dehors, un prétexte à la discussion en classe ou à la maison, une réflexion en commun autour de ce fléau.

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L’ACCEPTATION CONSCIENTE
C’est seulement lorsqu’il y a complète soumission vis-à vis du maintenant, à ce qui est, que la libération est possible.
Je ne crois pas qu’une pratique spirituelle puisse nous amener à cette acceptation complète. Elle arrive généralement dans la vie. Votre propre vie est le terrain où cela peut se produire. Vous vivrez peut-être une docilité partielle, suivie d’une ouverture et cela vous conduira à vous engager dans une pratique spirituelle. Mais qu’on adopte une pratique spirituelle à la suite d’une révélation d’une certaine profondeur, ou qu’on se lance dans cette pratique pour elle-même, la pratique seule ne saurait suffire.

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L’ART DE LA LENTEUR
Peut-être devons nous revenir à cet art si humain – la lenteur.
Aujourd’hui, notre façon de vivre semble irrémédiablement contaminée par une pression que nous ne dominons point. Pas de temps à perdre, pas de petite démarche silencieuse. On veut à tout prix atteindre nos objectifs. Le plus rapidement possible. Alors, les étapes nous épuisent, les questions nous retardent, les sentiments semblent une pure perte de temps. Il faut à tout prix miser sur les résultats, rien que les résultats.

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L’ART DE LA PAIX

Mais en fait, nous passons la plupart de notre temps à exclure quelque chose ou quelqu’un : celui dont la couleur de la peau est plus sombre ou plus claire, celle dont le corps dégage une forte odeur parce qu’elle vit dans la rue et qu’elle ne s’est pas lavée depuis plusieurs semaines, celui qui s’approche de nous avec un couteau ou, comme nous avons pu le constater à Auschwitz, celui qui, étant d’une nationalité ou d’une religion différente, fait quelque chose qui ne nous plaît pas.

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L’ART DE L’ESSENTIEL

UN SOULAGEMENT EXTRAORDINAIRE
Plus de temps


« Avec peu on peut vivre le présent à l’infini. »
Ma maxime préférée


Qu’est-ce que la vie, sinon les heures, les jours, les années que nous avons ? Posséder peu fait gagner un temps précieux : avoir moins de choses, c’est moins d’entretien et de tâches ménagères (épousseter, laver, cirer, polir, déplacer pour le ménage), moins de temps perdu à chercher, fouiller dans ses placards, ses sacs, ses greniers, ses dossiers pour « trouver » (« trouver » implique qu’il faut chercher, et chercher sous-entend quelque chose qui est introuvable). Avoir davantage de temps signifie que le rythme de sa vie peut ralentir, que l’on peut vivre tranquillement, c’est-à-dire prendre son temps, rester centré, ne pas être constamment pressé, surmené, ne pas mener une vie qui ne se résume qu’à une succession d’activités inscrites sur un agenda.

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L’ALTERNATIVE EST SIMPLE : CHANGER OU DISPARAITRE…
Oubliez tout ce que vous croyez savoir sur le réchauffement climatique.
La vérité qui dérange ne tient pas aux gaz à effet de serre.
La voici : notre modèle économique est en guerre contre la vie sur terre.
Au-delà de la crise écologique, c’est bien une crise existentielle qui est en jeu – celle d’une humanité défendant à corps perdu un mode de vie qui la mène à sa perte.

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L’ART DE LA SIMPLICITÉ
simplifier la vie c’est l’enrichir

Pour ma part, il y a longtemps que j’ai découvert que « le système » – la société de consommation dans laquelle je vis – nous enferme, individuellement et collectivement, dans une cage qui nous laisse de moins en moins de choix véritables et de vraie liberté. Que les barreaux de la cage soient dorés ne change rien à la réalité profonde de l’aliénation de ses prisonniers.

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L’ART SUBTIL DE LA MALTRAITANCE

Un jour, dans une ville quelconque, en un pays inconnu, une petite fille est née, aux yeux éblouissants qui observaient tout… sans arrêt.

Lorsqu’elle a pu se promener en ville, les gens lui disaient tout le temps que sa beauté dépendait de ses jolies robes… Et depuis, elle ne se sentait belle que lorsqu’elle portait un beau vêtement.

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L’ÉCOLOGIE SAUVERA-T-ELLE LA PLANÈTE ?

Soyons plus précis quant à cette interrogation : l’écologie sauvera-t-elle notre civilisation ? Ce mois d’octobre 2018 est d’une inquiétante douceur pour qui vit au nord de la Méditerranée. On peut ne pas s’en plaindre mais il est impossible d’ignorer que parmi les nouvelles négatives, les dégâts infligés à la population par des phénomènes météorologiques extrêmes semblent incessants. Chaque jour ou presque, il est question d’inondations, de tornades, de typhons, d’ouragans avec, à chaque fois, des bilans macabres et les mêmes polémiques à propos de la lenteur des secours et des conséquences d’une urbanisation anarchique.
Les guerres, les crises géopolitiques comme celles qui affectent le Proche-Orient, la montée des populismes et de l’extrême-droite en Europe et ailleurs (le Brésil étant le dernier exemple en date) tendent à nous faire relativiser ce qui se passe sur le front de la nature. Les grandes questions liées au réchauffement climatique sont souvent vues comme des sujets où, finalement, il est impossible de faire quoi que ce soit. Mais ce qui tout autant préoccupant, c’est à quel point nos pays du Sud, l’Algérie en particulier, semblent se désintéresser du sujet.

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L’ÉCOLOGIE SPIRITUELLE

Nous réalisons maintenant que seul un changement profond et généralisé de nos comportements individuels et collectifs en tant que consommateurs de ressources et utilisateurs de technologies polluantes parviendra à inverser la destruction accélérée de notre environnement planétaire. Un changement fondamental doit en effet survenir au sein de la conscience humaine pour qu’un tel miracle se produise.

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L’ÉDUCATION MODERNE

Carl Gustav Jung (1885-1961), médecin, psychiatre, psychologue et essayiste suisse, est un des plus grands penseurs du XXème siècle. Disciple de Freud et son plus grand collaborateur, il a été un des pionniers de la « psychologie des profondeurs ». On lui doit les concepts d’« archétype », d’« inconscient collectif » et de « synchronicité », parmi bien d’autres. Tout en soulignant le lien existant entre la structure de la psyché (c’est-à-dire l’« âme », dans le vocabulaire jungien) et ses productions et manifestations culturelles, Jung consacre maints travaux aux rêves, la mythologie et la religion, ce qui lui a permis d’appréhender la « réalité de l’âme ». Mais il a aussi exploré d’autres domaines des humanités : depuis l’étude comparative des religions, la philosophie, et la sociologie jusqu’à la critique de l’art et la littérature.

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L’EMPATHIE MODIFIE LE CERVEAU DES ENFANTS

L’empathie du professeur est un puissant levier de réussite scolaire, comme le montre Catherine Guéguen**, qui s’appuie sur les travaux des neurosciences. Elle appelle à une formation des enseignants à la gestion des émotions : les leurs et celles des élèves.

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L’EUPHORIE DE PACOTILLE

On pourrait s’attendre à ce qu’une gloire ou une richesse soudaine exauce tous nos souhaits, mais il arrive le plus souvent que la satisfaction procurée par de tels événements soit de courte durée et n’augmente en rien notre bien-être. J’ai rencontré une célèbre chanteuse taiwanaise qui, après nous avoir décrit son mal-être et sa lassitude devant la richesse et la gloire, finit par fondre en larmes en s’exclamant : « Ah, si j’avais pu ne jamais être célèbre ! » Une étude a également montré que des circonstances inattendues – gagner le gros lot à la loterie par exemple – entraînent un changement temporaire du niveau de plaisir, mais peu de modifications à long terme dans le tempérament heureux ou malheureux des sujets concernés.

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L’HÔPITAL S’OUVRE AUX GUÉRISSEURS

Ils sont rebouteux, magnétiseurs ou coupeurs de feu. Ils posent leurs mains, récitent des prières et soulagent les patients. Entre ces thérapeutes aux pratiques mystérieuses et les médecins, le dialogue s’est enfin instauré.
Cela peut arriver à n’importe qui. Vous vous êtes brûlé, vous courez aux urgences. Vous souffrez affreusement malgré les antalgiques. Vous hélez l’infirmière qui réagit de façon imprévue : elle vous demande si cela vous dirait d’appeler un coupeur de feu.

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L’INTENTION EST LA CLÉ DE LA CONCENTRATION

Se concentrer nécessite de multiples activités cérébrales : définir un objectif, sélectionner les informations pertinentes pour y parvenir, mettre en place une série d’actions dans ce but et, surtout, savoir résister à la dispersion.

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L’IMPORTANCE DE LA PLEINE CONSCIENCE
Plus de deux cents hôpitaux américains et des facultés de médecine aussi prestigieuses que Stanford, Duke ou Harvard pratiquent et enseignent les exercices de méditation préconisés par le Dr Jon Kabat-Zinn pour réduire le stress des traitements et les souffrances des malades. Voici un entretien sur son œuvre et ses recherches.
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Pour la première fois, le docteur Jon Kabat-Zinn est venu en France pour parler de la méditation de la pleine conscience et des méthodes qu’il a commencé à mettre au point il y a 30 ans maintenant, aux États-Unis. Il vient de fêter ses 65 ans. Son travail commence à peine à être découvert par les Européens, du moins dans le milieu médical, encore peu familiarisé avec les étonnantes capacités de transformation de l’esprit.

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LE CIVISME… ET LES PLUS PETITS !
Toi, moi, eux et les autres

Lucien est un petit garçon, Norbert est son animal préféré ! Promène-toi avec eux et tu découvriras comment les hommes s’organisent pour vivre en société avec des institutions, des lois mais aussi des règles de vie comme, par exemple, la politesse ou la solidarité.
En effet, nous faisons tous partie d’une famille, d’une classe, d’une ville, d’un pays, d’une planète… et il nous faut vivre ensemble !

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LE CŒUR VIOLENT
En ce qui concerne la violence, sommes-nous de simples spectateurs ou est-ce que chacun d’entre nous, en fait, monte à tour de rôle sur le ring ?

Woodrow Wilson, 28ème président des États-Unis d’Amérique, fut peut-être le plus idéaliste des présidents américains modernes. Bien qu’il ait mené son pays contre l’Allemagne vers la fin de la Première Guerre mondiale, cela ne fut qu’après avoir résisté à la guerre en tant qu’option privilégiée.
Il a ensuite développé ses fameux 14 points qui convainquirent les Allemands de déposer les armes sans toutefois admettre la défaite.

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LE COMPLEXE DE CENDRILLON ?

Le manque de confiance semble suivre les femmes dès l’enfance.
Peu importe à quel point nous essayons de vivre comme des adultes – flexibles, puissants et libres – que cette fille-enfant s’accroche à nous. Les effets d’une telle insécurité sont répandus, et ils entraînent un phénomène social inquiétant : les femmes en général ont tendance à fonctionner bien en dessous du niveau de leurs capacités autochtones.

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LES DEUX CÔTÉS DU MONDE

L’École de Cabeça d’Água n’était qu’une maison avec une porte, deux fenêtres et rien d’autre. Le premier jour où l’on m’y a emmenée, j’étais heureuse d’y rencontrer des enfants de mon âge. Ils étaient tous là, drôles, bruyants ; de grands yeux, des visages assez maigres.

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LE HARCÈLEMENT SCOLAIRE

De 3 à 15 ans, près d’un élève sur dix est victime de harcèlement à l’école. Qui sont les harceleurs et quelles sont leurs motivations ? Quelles sont les conséquences pour les victimes ? Peut-on mettre fin à ces pratiques ?

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LE LANGAGE DU PARTENARIAT
Partout dans le monde, la question du genre est cruciale et j’aimerais donc aujourd’hui que nous nous mettions à rêver à un monde différent et à le préparer. Un monde plus équitable. Un monde où les hommes et les femmes seront plus heureux et plus honnêtes envers eux-mêmes. Et voici le point de départ : nous devons élever nos filles autrement. Nous devons élever nos fils autrement.

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LE POUVOIR DE L’INTERDÉPENDANCE
C’est devenu un cliché. La pandémie du covid 19 a révélé le tissu émietté de notre culture : les gens vraiment essentiels qui rendent la vie quotidienne possible sont souvent ceux qui ont les emplois les plus précaires et les plus mal payés. Aussi reconnaissant(e) que je sois d’avoir des professionnels dans ma vie, je suis totalement dépendant(e) des gens qui cultivent, récoltent et distribuent la nourriture. Les gens qui garnissent les étagères des épiceries et nous regardent. Les gens prêts à faire des courses pour les personnes âgées et malades. Les gens qui ramassent nos ordures, s’occupent des réseaux d’eau et des égouts… Et, bien sûr, les professionnels de la santé.

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LE TEST DE LA POUPÉE BLANCHE ET DE LA POUPÉE NOIRE

Dans les années 50, dans une Amérique encore ségrégationnaire, le psychologue Kenneth Clark a conduit une expérience avec des enfants noirs. Il voulait mesurer l’impact que le racisme avait sur l’image que ces enfants avaient d’eux-mêmes.

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LE TRAVAIL DES ENFANTS DANS LES PLANTATIONS DE CACAO
Le côté sinistre du chocolat

Les chocolats si appréciés des Occidentaux sont parfois produits au prix du travail forcé des enfants d’Afrique de l’Ouest.
Pendant Halloween, on estime que 36 millions d’enfants costumés partent en vadrouille à la recherche d’une bonne frayeur et de sacs de bonbons. Heureusement pour eux, plus de la moitié des ménages américains distribueront des chocolats, à la grande joie également de cette industrie qui devrait gagner des centaines de millions de dollars à Halloween cette année. Mais ce qu’ignorent peut-être les consommateurs à la fête c’est que nous nous offrons des douceurs aux dépens du travail forcé et du travail des enfants en Afrique de l’Ouest.

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LE VOYAGE

Il faisait froid pour la saison. Les gens marchaient lentement, traînant de lourdes valises. Soudain, j’ai entendu des cris étonnés. Une vieille femme vêtue de blanc avait escaladé la tour de l’horloge et, sans que personne sache comment, s’était assise sur l’aiguille des heures. Peu à peu, les voyageurs abandonnaient leurs bagages, et regardaient la tour. Ils essayaient de persuader la vieille femme de descendre mais elle refusait.

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LES CHEFS-D´ŒUVRE DE LA VIE DE TOUS LES JOURS
Nous vivons à une époque où l’on s’intéresse surtout aux vies extraordinaires, c’est-à-dire, aux vies que la grande majorité d’entre nous ne mènerons jamais. Nos héros, ce sont ceux ou celles qui ont fait des fortunes démesurées, qui surgissent sur les écrans gigantesques et ont fait preuve de talents uniques… Leurs réalisations sont à la fois éblouissantes et souvent, en arrière-plan, humiliantes.

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LES DIFFÉRENTS TYPES DE VIOLENCE SCOLAIRE

Fragilisés par les changements qui s’opèrent en vous, vous avez parfois du mal à gérer la violence que vous rencontrez à l’école, dans votre quartier ou même parfois au sein de votre famille. Comment réagir quand on est soumis à des pressions psychologiques ou morales, à des violences physiques ?

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LES GENS INTELLIGENTS
Le monde dans lequel nous vivons est un monde gouverné par des gens intelligents.
E.F. Schumacher disait : « Le monde est devenu beaucoup trop intelligent pour pouvoir survivre. » Les politiques sont faites par des gens qui reçoivent de gros salaires, qui conduisent de grandes voitures et possèdent de grandes maisons, et ce sont ces gens intelligents qui sont en train de conduire la planète à la catastrophe.

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LES RÉSEAUX SOCIAUX ÉTAIENT MA DROGUE DURE
(En voie de désintoxication, un geek raconte son addiction)

Après huit ans à bourlinguer au cœur de l’Internet et des réseaux sociaux, je peux l’affirmer aujourd’hui sans rougir : le temps passé sur le Net est un gigantesque gâchis existentiel. Une fuite, une illusion, une drogue comme le sont l’héroïne ou l’alcool.

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LES « SHÉGUÉS » DE KINSHASA
République Démocratique du Congo, 2007

À Kinshasa, nous sommes des enfants abandonnés. Les habitants disent que nous n’existons pas. Pourtant, si nous n’existions pas, ils ne seraient pas aussi méchants avec nous. Mon copain Pierre tient serré contre lui son carton, comme si c’était son meilleur ami. Ce carton est son lit, sa maison, et il y tient plus qu’à tout. Pierre dort avec moi sur les trottoirs. Souvent il me dit qu’il ne sait plus rêver, tellement notre vie est dure.

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LECTURE ET LIBERTÉ : FREDERICK DOUGLASS
(1818-1895)


Frederick Douglass fut l’une des plus grandes voix abolitionnistes d’Amérique. Séparé très jeune de sa mère esclave, ne sachant qui était son père (un homme blanc), il travaille d’abord comme esclave domestique, puis dans les champs et sur un chantier naval, dans le Maryland. Il réussit à s’évader à vingt ans, gagnant New York puis le Massachusetts.

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LÉOPOLD SEDAR SENGHOR : LE POÈTE DES PAROLES QUI DURENT

Joal, le village natal tant aimé L’enfant court. Ses pieds nus soulèvent la poussière, d’une ruelle à l’autre. Dans son village, il a tout ce qu’il désire : la liberté, le soleil et le rêve. Aujourd’hui, il se rend avec impatience sur la grande place où une fête bat son plein. A l’ombre d’un baobab centenaire, les adultes accueillent un haut dignitaire arrivé de la ville sur un beau cheval blanc, son entourage à sa suite. Tambours et petits tam-tam d’aisselles résonnent pour propager la nouvelle de sa venue et appeler les gens aux réjouissances. Les danseuses rivalisent d’adresse.

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LETTRE AUX JEUNES


Chère Jeune, Cher Jeune


Rassure-toi ! Il n’y a rien de démodé lorsque tu te conduis dignement avec le sexe opposé. Ton corps n’est ni un objet ni un mécanisme quelconque que tu ne puisses pas contrôler.
En toute relation, l’affectivité joue un rôle bien plus important que le sexe. L’absence de respect et de tendresse débouche toujours sur l’agressivité. Ne te précipite jamais. Les contacts sexuels ne te rendront pas plus proche de celle ou de celui que tu aimes…ou crois aimer. Quelle illusion, confondre l’attirance physique et l’amour !

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LOUISE WEISS
La doyenne de l’Europe

NATIONALITÉ : française. Née à Arras en 1893, elle meurt à Paris en 1983.
MÉTIER : journaliste, femme de lettres, militante féministe et européenne.
SIGNE PARTICULIER : elle a fait écrire sur sa tombe : « Ci-git une aristo prolo, une impie respectueuse. »
ANECDOTE : en juin 1936, en pleine bataille pour le droit de vote des femmes, Louise fait envoyer aux sénateurs des chaussettes portant l’inscription : « Même si vous nous donnez le droit de vote, vos chaussettes seront raccommodées. »

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LUCIE AUBRAC : « NON AU NAZISME »

Lucie Aubrac, mère de famille, professeur d’histoire-géographie à Lyon, a participé à la Résistance sous la Seconde Guerre Mondiale, spécialisant ses actions dans les évasions de camarades. Tout commença avec Raymond, son mari juif, arrêté par la Gestapo. Elle parvint à le tirer des pattes de Klaus Barbie au prix d’un plan rocambolesque, n’hésitant pas à usurper une fausse identité. Aidés de nombreux autres résistants, Lucie et Raymond publient des tracts, des journaux, contribuent à l’évasion d’opposants au régime, comme eux. Mais malgré leurs changements d’identités, Raymond est arrêté plusieurs fois. Lucie va tout faire pour qu’il retrouve la liberté. Volontaire et loyale, Lucie Aubrac incarne, sans doute mieux qu’aucun(e) autre, la résistance à l’oppression.

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LUTTE CONTRE LE SYSTÈME


Déjà ton troisième adversaire apparaît.
Il est cubique, titanesque, froid.
Il est doté de chenilles qui écrasent tout.
C’est le système social dans lequel tu es inséré.
Sur ses tours tu reconnais plusieurs têtes.
Il y a celles
de tes professeurs,
de tes chefs hiérarchiques,
des policiers,
des militaires,
des prêtres,
des politiciens,
des fonctionnaires,
des médecins,
qui sont censés toujours te dire si tu as agi
bien ou mal.

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MA SŒUR NOMADE QUI SOULÈVE LE MONDE

Chacune d’elles a ressenti un jour l’injustice du monde comme une brûlure sur sa peau et l’engagement comme une nécessité intérieure. Chacune a pensé qu’elle devait changer les choses, et que c’était possible. Chacune à sa manière a soulevé des montagnes. Toutes nous offrent ici de formidables leçons de courage et de vie.
Annick Lacroix nous invite à aller à la rencontre de ces douze femmes exceptionnelles. Parce qu’elle a cherché à suivre leur parcours, leurs élans, leurs colères et leurs doutes, elle ne nous présente pas des icônes sur papier glacé, mais des visages vivants, d’une humanité bouleversante. Voici « Ma sœur nomade »

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MANDELA : LE POUVOIR DE LA BONTÉ

On se souviendra de Nelson Mandela (1918-2013) pour le symbole de sagesse qu’il était, pour son aptitude au changement et pour son pouvoir de réconciliation.

« Nelson Mandela est mort » : la phrase produit un curieux effet dans la bouche de celui qui la prononce aujourd’hui. Des mots presque impossibles à dire, tant fut unique l’histoire de celui qui connut dans sa vie le martyr et la canonisation. L’homme était un paradoxe : nous le chérissions pour son humanité, et cependant il avait déjà quitté depuis longtemps le monde des humains.
Il était une autorité morale qui se dressait au-dessus du paysage désolé que fut le XXe siècle, un symbole universel de sagesse et de bonté, incarnant l’aptitude au changement et le pouvoir de la réconciliation. En privé, ce n’était pas quelqu’un de particulièrement affectueux, mais la vision de son image provoquait une sensation très particulière : celle d’une accolade, d’une chaleureuse étreinte.

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MAGDELEINE PAZ – LE CRI D’UNE MILITANTE HUMANISTE

L’Assemblée nationale vient d’examiner le projet de loi « asile et immigration ». Au grand regret des associations de soutien aux migrants et d’une partie des députés, le texte porté par le ministre de l’Intérieur veut réduire les délais des procédures d’asile et « renforcer » la lutte contre l’immigration irrégulière.
En 1938, son prédécesseur au ministère Albert Sarraut a porté une loi similaire. Elle a instauré le délit d’entrée clandestine en France. La militante Magdeleine Paz (1889-1973) ** s’élève contre son application aveugle dans un texte paru dans Le Populaire du 13 août 1938 et qui reste d’une étonnante actualité.

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MARGUERITE BARANKITSE, BÂTISSEUR D’ESPÉRANCE

« Quand vous hésitez devant une action, demandez-vous
ce qu’elle apportera de bien aux plus déshérités. »
Gandhi

En 1993, au Burundi, la violence est totale. Et le nombre d’orphelins ne cesse d’augmenter. Marguerite Barankitse, surnommée Maggy, n’a d’autre possibilité que de développer les activités et les infrastructures de l’organisation qu’elle fonde et baptise. Ce sera la « Maison Shalom ».
La première urgence est d’obtenir de l’espace pour lui permettre d’accueillir le flux continu d’enfants nécessiteux qui la rejoignent. Le diocèse de Ruyigi accorde alors à Maggy l’utilisation de certains de leurs bâtiments, un partenariat qui a perduré jusqu’en 2001. De plus, Ruyigi n’est pas la seule région traumatisée : pour répondre aux besoins croissants, Maggy ouvre d’autres centres pour soutenir ces enfants-orphelins, comme l’Oasis de la Paix à Gisuru et Casa della Pace à Butezi. Les langues sont différentes, mais le message de « maison de la paix » perdure. Ces centres, ouverts en 1994, resteront actifs jusqu’en 2001 et 2003.

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MARIE DURAND : « NON À L’INTOLÉRANCE RELIGIEUSE »

La captivité de Marie Durand dure 38 ans. En 1730, elle est emprisonnée à la tour de Constance, à Aigues-Mortes. Elle est enfermée avec une vingtaine d’autres femmes de tous âges et de toutes conditions, elle vit dans la pauvreté, le froid, la promiscuité. « L’inscription “RESISTER”, gravée sur la margelle du puits de la prison, est attribuée sans vraie certitude » à Marie, mais est surtout un symbole de l’attitude de la jeune femme qui, tout au long de sa captivité, refuse d’abjurer sa foi protestante, encourage ses compagnes de captivité et écrit de nombreuses lettres, suppliques ou remerciements, à ceux qui envoyaient des secours…
En janvier 1767, le gouverneur du Languedoc visite la tour. Il est révolté par le sort des femmes encore emprisonnées et les libère. Quatorze femmes sont libérées, dont une (Marie Robert) avait été enfermée 41 ans. Marie Durand est libérée le 14 avril 1768 ; le 26 décembre 1768 les deux dernières prisonnières sont libérées.

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MERCI LA TERRE

« Nous nous appelons les hommes. Homme.
C’est un être sentant, réfléchissant, pensant,
qui se promène librement sur la surface de la Terre,
qui paraît être à la tête de tous les autres animaux sur lesquels il domine,
qui vit en société, qui a inventé des sciences et des arts… »

Denis Diderot

Nous sommes bipèdes, nous sommes mammifères, nous n’avons ni ailes, ni nageoires, nous sommes plus de sept milliards. Nous nous appelons les hommes. Nous habitons une planète que nous appelons Terre, une planète qui abrite un curieux phénomène : la vie.

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MON CORPS EST À MOI !
DES PIEDS À LA TÊTE !

Je m’appelle Clara et j’ai quelque chose de vraiment spécial : mon corps.
Il n’appartient qu’à moi !
Lorsque j’étais petite, mon corps était bien différent.

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NI ANGES, NI SAUVAGES

Elle ne saurait expliquer pourquoi elle a fait ça, Marie. Ce matin-là, quand ses parents, inquiets de son réveil tardif, sont allés la voir dans sa chambre, elle somnolait encore. Ils lui ont demandé ce qui se passait. Dans un demi-sommeil, elle a juste dit : « J’ai fait une tentative de suicide. » Ils l’ont fait hospitaliser.
Lorsque je la rencontre, quelques heures plus tard, elle ne peut dire grand-chose de son geste : « Je ne sais pas pourquoi je m’ennuie autant dans la vie alors que tout va bien. » En effet : au collège pas de problèmes, à la maison non plus, apparemment ; Marie a de bonnes amies et, depuis peu, un « petit ami », comme ses copines !

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NON A LA DROGUE ET À L’ALCOOL
(Un guide à l’usage des enfants)

On peut comprendre la perplexité des enfants face à la drogue et à l’alcool. Mis en garde contre les dangers que ces deux produits présentent, ils voient cependant beaucoup de gens prendre à longueur d’année des pilules et des sirops, certains pour dormir, d’autres pour se sentir en forme, tandis que d’autres encore boivent des alcools vantés par la publicité. Souvent les enfants entendent des avertissements et des interdictions sans en comprendre vraiment les raisons fondamentales.

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NOS ETATS D’ÂME SONT UNE PORTE VERS L’ÉVEIL

Prenez une journée type de votre vie, il y a finalement peu de moments où vous vous trouvez sous l’emprise d’une grande émotion forte. Alors que les petits sentiments et les petites turbulences vous touchent en permanence. Vous vous levez, votre humeur peut dépendre d’un rayon de soleil, d’une bribe de musique…

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NOTRE DÉFI

Notre défi est de créer un nouveau langage, un nouveau sens de ce que c’est qu’être humain. Il s’agit pour nous de transcender non seulement les limites humaines, mais surtout l’isolement des espèces, d’être capables d’intégrer la plus grande communauté d’espèces vivantes.

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NOTRE ÉPOQUE FABRIQUE DU MAL-ÊTRE

Peur du chômage, de l’échec, de l’exclusion, des attentats, du sida et même, peur d’avoir peur… Nos angoisses ont aujourd’hui plusieurs visages, paradoxe d’une société qui ne s’est jamais autant souciée du bien-être. Voici quelques réflexions du sociologue Vincent de Gaulejac.<\i>


Objectivement, notre époque est bien moins terrible que d’autres, relativement récentes, notamment les années 30-40, où nous étions pris en tenaille entre le nazisme et le stalinisme. Aucune autre ne s’est autant souciée du bien-être et du bonheur des individus. Face au risque du chômage, de la maladie, nous disposons de couvertures sociales. Certes, le sida assombrit l’horizon de la sexualité, mais il n’est en rien comparable à la peste ! Pourtant, globalement, nous sommes, en France, beaucoup plus anxieux que d’autres peuples qui n’ont pas aussi facilement que nous accès aux soins médicaux et aux institutions d’aide…

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NOUS SOMMES NÉS POUR ÊTRE HEUREUX !

C’est notre droit de naissance ; mais les hommes sont si fous qu’ils ne réclament même pas ce droit. Ils sont beaucoup plus intéressés par ce que les autres possèdent et ils se mettent à courir après ces choses. Ils ne regardent jamais à l’intérieur d’eux-mêmes, ils ne cherchent jamais dans leur propre maison.

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NOUS SOMMES TOUS L’EXPRESSION D’UN UNIVERS VIVANT
Nous sommes tous l’expression d’un univers vivant. L’univers est conscient, autorégulateur, autocréateur, en constant renouvellement, et toujours en évolution vers des niveaux croissants de complexité et de créativité.

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NOUS SOMMES TOUS UN
C’est parce que nous nous sentons séparés de la nature que nous n’avons aucun problème à la manipuler, à la contaminer et à lui causer des dommages irréversibles.

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OFFRIR L’ESPOIR

À la mort de son fils, Danielle Steel, anéantie par le chagrin, décide de donner un nouveau sens à sa vie. Elle s’engage alors auprès de sans-abri de San Francisco et fonde l’association Yo ! Angel !
Pendant onze ans, accompagnée de bénévoles, elle sillonne chaque mois les rues de la ville à la rencontre des plus démunis pour leur apporter, bien sûr, des produits de première nécessité, mais, surtout, un peu d’attention et de réconfort.

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ON NE MAITRISE PAS LE COURS DES CHOSES

On ne maîtrise pas le cours des choses. Les maladies et les richesses, le bonheur de ses proches ou les réussites personnelles, sa réputation et les reconnaissances sociales, les plaisirs et les déplaisirs, tout est pris dans des séries causales tellement complexes et ramifiées qu’il devient absurde de penser que la liberté puisse être engagée, authentifiée ou disqualifiée dans cet entrelacs d’accidents.

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PARTICIPER À LA GUÉRISON ET AU RÊVE DE LA TERRE
Nombreux sont ceux qui ont fait l’expérience d’une forme de passage initiatique au cours de leur vie. J’entends par là une crise remettant en question tout ce qu’ils pensaient savoir ou qui ils pensaient être. Un effondrement s’ensuit, mais émergeant des décombres, une nouvelle personnalité voit le jour.

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PLAIDOYER POUR L’ALTRUISME
En juillet, Matthieu Ricard et Mark Tercek, président et secrétaire de direction de Nature Conservancy ; également auteur de Nature’s Fortune: How Business and Society Thrive by Investing in Nature, ont entamé un dialogue de questions et de réponses à propos des bénéfices de l’altruisme et des enjeux environnementaux.<\h6>


Mark Tercek : J’aime beaucoup votre livre « Plaidoyer pour l’altruisme » et la façon dont il propose un défi altruiste au public pour rendre le monde meilleur. Quelle est votre définition de l’altruisme ?

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POLLUTION ET PRATIQUE DE L’ESCLAVAGE MODERNE
Nous connaissons tellement peu sur l’origine des produits que nous consommons quotidiennement, et pour cause : ils proviennent de pratiquement tous les pays du monde. Impossible de connaître les conditions de production à moins qu’un label ne les garantisse… et encore. Alors, quand un site comme http://www.notre-planète.info nous informe sur les conditions de production de la mode, on ne peut que dire merci – et surtout rectifier le tir.

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POUR ÊTRE HEUREUX, IL FAUT AVOIR SOUFFERT

Boris Cyrulnik, né le 26 juillet 1937 à Bordeaux, possède de nombreuses cordes à son arc : psychiatre, psychanalyste, neuropsychiatre, il est aussi responsable d’un groupe de recherche en éthologie clinique à l’hôpital de Toulon, matière qu’il enseigne également dans cette ville. Il a largement contribué à faire (re)connaître cette discipline, la seule qui permette selon lui une compréhension globale de l’Humain. On lui doit également le concept de résilience lié à une douloureuse expérience personnelle. Né dans une famille juive, il a été raflé en 1943 avec une partie de sa famille. S’il a réussi à s’échapper, ses parents sont tous deux morts en déportation et il a donc dû se construire sans eux. Homme de convictions, il a fait partie des 43 personnalités constituant la commission Attali sur les freins à la croissance en 2007, et milite toujours pour la non-violence.

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POUR LA DIVERSITE

La Nature puise sa force dans la diversité.
Il faut des petits, des grands, des jeunes, des âgés, des noirs, des jaunes, des rouges, des blancs, il en faut de toutes les religions, de toutes les philosophies, de toutes les sagesses…
Le seul danger est que l’une de ces espèces soit éliminée par une autre.

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POUR UNE AUTRE ÉCOLOGIE

Les signes d’une crise écologique croissante sont de plus en plus évidents : le réchauffement global, l’acidification des océans, la diminution massive des espèces, les conditions météorologiques de plus en plus instables… Notre écosystème se déséquilibre —un résultat direct de notre culture matérialiste mue par le combustible fossile.
Nous détruisons notre propre écosystème, ce système délicatement équilibré qui nous soutient. Et nous sommes incapables de prendre les mesures nécessaires pour ralentir ce désastre qui s’accélère, vu que nos politiciens privilégient la croissance économique à court terme avant toute considération écologique. Même le concept de « durabilité » a malheureusement été récupéré par notre culture.

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QUAND ÊTRE HUMAIN RIME AVEC « SAGESSE » DU CŒUR !

« Tout être est une île, au sens le plus réel du mot, et il ne peut construire un pont pour communiquer avec d’autres îles que s’il est prêt à être lui-même, et s’il lui est permis de l’être. » <\i> Carl Rogers


Nous sommes des êtres sociables, « régis » par un conditionnement de « culture humaine » avec des valeurs morales. Notre conscience est limitée par une sorte d’aveuglement qui obscurcie notre « raisonnement » lié à notre système de pensées et de croyances, qui influencent notre manière de percevoir et de concevoir les choses. Nos pensées, certitudes, convictions, opinions…, découlent de ce système. La peur ou l’amour sont des émotions qui impactent sur notre manière d’être présent au monde qui nous entoure. Mais la vie est une expérience pleine d’enseignements et de connaissance de soi pour qui sait en tirer parti.

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QUATRE CENTS ANS APRÈS.
DE LA JUSTICE A LA DEMOCRATIE, EN PASSANT PAR LES CLOCHES.


Entre l’initiative d’un paysan des environs de Florence sonnant les cloches pour annoncer la mort de la justice et l’essor du mouvement pour une autre mondialisation, quatre cents ans se sont écoulés. Et pourtant, selon José Saramago, la démarche est la même : c’est pour la démocratie que les résistants d’aujourd’hui sonnent les cloches. Le grand écrivain portugais l’a dit il y a 10 ans aux six mille militants rassemblés par l’association Attac à Paris. Le texte a ensuite été lu à la séance de clôture du Forum Social Mondial, à Porto Alegre, à la même époque. Mais l’enjeu reste actuel.

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QUELLE PLANETE ALLONS-NOUS LEGUER A NOS DESCENDANTS ?

Quand la philosophie aide à penser
le réchauffement climatique et notre responsabilité
Nous, qui grandissons, vieillissons, vivons aujourd’hui, quel monde allons-nous transmettre à nos enfants ? À nos petits-enfants ? À ceux qui vont naître dans 100, 200, 1000 ans ? N’avons-nous pas le devoir de leur léguer une planète habitable ?

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Ralentissons ! Avec les livres

Pour sa trente-cinquième édition, le Salon du livre et de la presse jeunesse en Seine-Saint-Denis fait, à Montreuil, du mercredi 27 novembre au lundi 1er décembre 2019, l’éloge de la lenteur. À l’occasion de la Journée internationale du livre pour enfants de 2 avril 2019 (Children’s International Book Day), l’écrivain et illustrateur lituanien Kestutis Kasparavicius avait adressé au monde, sous l’égide de l’Ibby (Union internationale pour les livres de jeunesse), ce message prémonitoire.


Les livres nous aident à ralentir
« Je suis pressé ! Je n’ai pas le temps ! Au revoir ! », ce sont des exclamations qu’on entend, probablement, non seulement en Lituanie, au cœur de l’Europe, mais également un peu partout dans le monde. Tout comme on entend souvent argumenter que nous vivons dans une époque d’abondance d’informations, de hâte, de précipitation.

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REDONNER LE SOURIRE À DES JEUNES FILLES VICTIMES DE VIOLENCES OU D’ABANDON


Une tragédie qui n’en finit pas
Depuis plus de vingt ans, l’Est de la République Démocratique du Congo (RDC) est ravagé par des conflits sans fin et les habitants sont découragés. Durant cette période, une foule innombrable de victimes a fui, qui sa maison, qui son champ, qui son travail, pour se réfugier « ailleurs » et ceci parfois plusieurs fois de suite en quelques années. Non seulement, les fugitifs ne possèdent plus rien, mais, durant ces exils répétés, ils sont exploités dans leur fragilité. Toutes les statistiques montrent que ce sont les femmes et les enfants qui sont les plus atteints, même si des hommes aussi en sont victimes. Beaucoup sont soumis à des violences, dans leurs déplacements comme dans leurs lieux de refuge. Les habitants des villages et des quartiers, ainsi que les membres des communautés chrétiennes, qui se sont montrés accueillants, n’en ont souvent plus les moyens et ils se sentent menacés. Les réfugiés n’ont pas d’autre avenir que de s’agglutiner autour des villes essayant de survivre tant bien que mal.

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RAOUL FOLLEREAU : « DEMAIN, C’EST VOUS ! »


Le 1er septembre 1954, la presse publie la lettre ouverte que Raoul Follereau a écrite au Général Dwight David Eisenhower, président des États-Unis, et à Gueorgui Malenkov, alors encore pour une semaine premier secrétaire du Comité central du Parti communiste de
l’Union soviétique (il est remplacé le 7 septembre par Nikita Khrouchtchev), pour leur demander un don particulier : le prix d’un bombardier stratégique chacun.

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RESISTANCE ET RÉSILIENCE : SE RÉPARER EN RÉPARANT


L’auteur pose le problème de la réparation, tant celle du sujet blessé qui se répare que celle du sujet qui a blessé et qui se répare en réparant sa faute.

Car si nous sommes humains, nous sommes responsables. Nous devons répondre des blessures que nous infligeons. Un être humain déresponsabilisé perd un peu de son humanité quand son aventure familiale ou sociale le met en position passive pour recevoir des éléments nutritifs physiques, psychiques et sociaux, comme un nourrisson ou un malade perfusé. Cet assistanat altère l’estime de soi.

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RIGOBERTA MENCHÚ ET LES DROITS DES PEUPLES AUTOCHTONES

Prix Nobel de la paix en 1992, cette Guatémaltèque a défendu toute sa vie les droits des peuples autochtones. Elle connut une enfance difficile sous un régime militaire, un engagement politique qui coûta la vie à plusieurs membres de sa famille et un exil forcé au Mexique.

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ROSA PARKS : « NON À LA DISCRIMINATION RACIALE »

« En disant non, toute désarmée que j’étais, je restais en phase avec moi-même. Je ne cherchais nullement à être une citoyenne modèle, moi que la loi excluait du droit de vote, ainsi que de la liberté de boire à n’importe quelle fontaine, de m’asseoir à la place libre qui me faisait face, de me soulager dans les toilettes publiques… Contrairement aux humains, les animaux buvaient à la même source, quelle que fut la couleur de leur pelage. En Alabama, un écriteau surplombait nos fontaines : COLORED. Notre vie était la pancarte de la honte. »

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SANS-ABRI : UNE AIDE EFFICACE ?


Une des choses qui m’ont choquée quand j’ai commencé à aider les sans-abri a été de découvrir à quel point la ville leur était – et leur est encore – hostile. Je soupçonne qu’il en va de même partout. On ne voit pas de sans-abri à Beverly Hills. Où les met-on ? Que fait-on pour les éloigner ou pour les cacher ? New York grouille de SDF, pourtant les autorités affirment avoir accompli de grands progrès dans ce domaine. Vraiment ? Par quels moyens ? Selon des sources bien informées, il semblerait que la meilleure méthode pour régler la question des sans-abri à New York soit de les mettre dans des cars à destination du New Jersey. San Francisco a mis en place un système similaire consistant à leur offrir des places de car pour aller n’importe où. Débarrassons-nous d’eux ! Voilà une version moderne du bonneteau. Il suffit de déplacer le problème et de le cacher ailleurs.

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SAUVER LA PLANÈTE : POUR UNE ÉCOLOGIE INTÉGRALE

L’encyclique « Laudato Si » (Loué sois-tu) du pape François a été publiée en juin 2015.
C’est un cri adressé à « chaque homme de cette planète » pour « sauver la terre opprimée et dévastée des maladies qui ravagent son sol, l’eau, l’air et tous les êtres vivants » .
C’est un appel solennel à la responsabilité de tous les gouvernants, des économistes, des organisations internationales, des religions à « bâtir une nouvelle solidarité universelle » face à la détérioration de l’environnement, aux menaces écologiques, catastrophes naturelles et guerres qui pèsent sur l’avenir de l’humanité.

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SAVOIR ACCUEILLIR LE TEMPS QUI PASSE

La Nature puise sa force dans la diversité.
Il faut des petits, des grands, des jeunes, des âgés, des noirs, des jaunes, des rouges, des blancs, il en faut de toutes les religions, de toutes les philosophies, de toutes les sagesses…
Le seul danger est que l’une de ces espèces soit éliminée par une autre.

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SE DROGUER, C’EST RISQUÉ !

À l’adolescence, il est souvent tentant de boire un verre d’alcool ou de fumer un joint. Certaines drogues sont en vente libre : les cigarettes, l’alcool ou les médicaments. D’autres sont facilement accessibles chez les copains ou en soirées… Mais ces faux-amis ne vous procurent que des sensations merveilleuses et sans conséquence… Car la dépendance arrive souvent plus vite qu’on ne l’aurait imaginé. Et les drogues dites « douces » mènent aussi aux crises d’angoisse et aux drogues « dures ».

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SEMENCES D’ÉTOILES

Nous croisons parfois dans nos vies des instants précieux ou soudainement le ciel s’ouvre de clarté. Des instants où la conscience s’éclaire de limpidité et de simplicité. Des instants portés par une Grâce sans nom, où le monde devient un hymne à la joie et à la fraternité. Ce sont, dans nos cœurs d’hommes, des instants de sérénité et de communion profonde avec le monde. Nous sommes les fils des étoiles, constitués de poussière stellaire, évoluant de mondes en mondes afin de nous construire d’éternité.

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SVERN ET MALALA – ILS ET ELLES ONT CHANGÉ LE MONDE

« Je me bats pour mon futur. »
NATIONALITÉ : Svern Cullis-Suzuki est canadienne ;
elle est née le 30 novembre 1979 à Vancouver.

« Avec les armes, vous pouvez tuer les terroristes.
Avec l’éducation, vous pouvez tuer le terrorisme. »
NATIONALITÉ : Malala Yousatzai est pakistanaise ;
elle est née le 12 juillet 1997 à Mingora.

MÉTIER : Activistes.

L’enfance reste considérée, dans le monde moderne, comme un statut inférieur, et seuls des pédopsychiatres ou quelques pédagogues écoutent les enfants. Les autres adultes, en général, ne leur accordent guère d’attention. Surtout si les enfants parlent de politique et veulent discuter du futur… qui leur appartient pourtant !

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TOILE D’ARAIGNÉE
Une femme étend le linge. Il ne se passe rien et tout à la fois. De sa peau nous ne voyons que les doigts, les mollets musclés, bronzés, et les pieds. Le drap retombe devant elle, mais le vent le plaque contre son corps et en révèle la silhouette. Il s’agit de l’acte le plus ordinaire qui soit, mettre un drap à sécher, même si la femme porte des talons hauts noirs, comme habillée pour autre chose que des tâches ménagères, ou comme si ce travail domestique était une sorte de danse. Ses jambes croisées donnent l’impression qu’elle effectue un pas de danse.

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TRAVAIL ÉMIETTÉ, CITOYENS DÉBOUSSOLÉS

Individualisation, stress, chantage à l’emploi…
Les déchirures du travail renforcent le sentiment d’insécurité sociale.

Le travail prépare-t-il à prendre de façon citoyenne sa place dans la société ? On peut en douter. Certains reportages télévisés, par exemple, ont montré et montrent sans cesse le désarroi et le sentiment de révolte d’ouvriers, qui ont eu et ont toujours à subir fermeture et plans sociaux. Maints laissent entendre qu’ils ne voteront plus pour la gauche ou la droite de gouvernement. Représentants, en quelque sorte, d’une part grandissante de salariés soudain disqualifiés, pourquoi respecteraient-ils les règles du jeu de la démocratie politique alors que celles de leur univers de travail sont bafouées ?

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TOUTES LES VIES NE SE VALENT PAS…

S’appuyant sur ses nombreuses enquêtes auprès des populations précaires, Didier Fassin propose une réflexion anthropologique sur la vie. Pour lui, les sociétés contemporaines ont fait de la vie un bien suprême sans pour autant en effacer le caractère inégal.<\i>


Didier Fassin a une carrière bien remplie et une œuvre tout aussi riche. Ce médecin, titulaire d’un master d’épidémiologie et de santé publique, administrateur et vice-président de Médecins sans frontières entre 1999 et 2003, est depuis 2006 le président du Comede, le Comité pour la santé des exilés, organisation non gouvernementale qui assure la prise en charge médicale, sociale et juridique des migrants et des réfugiés.

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UN CONVOI POUR LES ENFANTS DE GAZA
(Palestine, 1996)

Gaza, la principale ville de ce coin de Palestine, ressemble à un paysage de désolation. Les routes sont des pistes et le sable est partout Des ânes accrochés à des carrioles font office de voiture. Les maisons n’ont que quatre murs et ne sont pas meublées. L’électricité est rare et de nombreuses coupures de courant rythment les journées.

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UN CORPS À APPRIVOISER

Vous avez un handicap, moteur ou sensoriel, depuis toujours ou depuis peu. Et vous êtes un ado avant tout ! Vos préoccupations sont celles des gens de votre âge, même si votre quotidien est souvent plus difficile à vivre et à organiser. Quand on a un handicap, le corps prend d’importance. Parce qu’il fait l’objet de soins quotidiens, parce qu’il vous encombre et vous empêche de faire tout ce que vous voudriez. Difficile de supporter ça à l’adolescence, quand grandit l’envie d’être autonome. Comment faire pour devenir plus indépendant, pour ne plus avoir l’impression d’être un objet ? Comment accepter son corps ?

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UN ENVIRONNEMENT SCOLAIRE SÉCURISANT : LE NOUVEAU COMBAT DE KAILASH SATYARTHI

Les enfants ont peut-être reçu le droit à l’éducation, mais il faut maintenant leur enseigner leurs droits. C’est le nouveau défi que s’est fixé Kailash Satyarthi, prix Nobel de la paix 2014. Depuis 1980, il poursuit ses efforts pour éliminer l’esclavage et le travail des enfants. Il a notamment fondé le mouvement Bachpan Bachao Andolan (Sauver l’enfance), qui a contribué à arracher plus de 85 000 enfants indiens à l’exploitation, par le biais de l’éducation et de la réinsertion.
Kailash Satyarthi explique au Courrier de l’UNESCO comment a débuté son action, ce qu’il attend de son nouveau combat pour des écoles sûres et pourquoi la vraie libération, selon lui, commence par l’éducation.

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UNE ANGOISSE PRIMORDIALE

Dirigé aujourd’hui par la raison technicienne, fasciné par le progrès et la performance, l’homme s’est installé dans un monde exactement réglé, mais vide de sens. Sa conscience endormie, ses facultés intérieures ankylosées faute d’usage, n’aurait-il pas oublié d’être ? Se serait-il perdu dans des chemins qui ne mènent nulle part ? Jean Onimus se propose de lever le voile qui obscurcit nos existences. Il appelle à un sursaut, à une “mutation des consciences”. Puisque nul ne peut vivre sans la lumière de l’espérance, seul le projet d’une vie où prévaudraient les valeurs de “l’intelligence du cœur” permet d’éclairer l’avenir de l’homme.

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UNE RETRAITE POUR LA PAIX

Hitler et l’Allemagne nazie avaient cherché à écraser les différences, déifiant une race et une culture, déclarant toutes les autres inférieures, certaines étant sélectionnées pour être exterminées. J’étais au contraire déterminé à amener des personnes de religions et de nationalités différentes sur ce lieu où la diversité avait jadis été condamnée à une terrible fin, et là, nous allions porter témoignage de nos différences. En surgirait une guérison. Comment et sous quelle forme se produirait-elle, je n’en avais aucune idée. Mais j’en étais tellement convaincu développant l’emploi du temps de la retraite, que j’avais décidé de la clore par un dîner célébrant Thanksgiving : d’ici la fin de notre séjour, j’étais certain que se manifesterait une profonde reconnaissance, et que nous souhaiterions célébrer nos différences d’une manière ou d’une autre.

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VIDOMÉGONS, LES ENFANTS-ESCLAVES DU BÉNIN »

La tradition béninoise de placer des enfants dans des familles d’accueil pour leur donner une meilleure éducation s’est transformée en esclavage moderne.
Le Bénin traîne la triste réputation du phénomène de ce qu’on appelle les « vidomégons » en langue Fon ou communément « les enfants placés » en français. Une sorte de préceptorat dans les temps anciens, mais qui s’est transformé au fil du temps en un véritable esclavage moderne.
Jadis, il était de coutume que les familles nanties prennent en charge des enfants de leurs parents afin de s’occuper de leur donner une bonne éducation et une formation pour la vie socioprofessionnelle.

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VICTOR SCHOELCHER : « NON À L’ESCLAVAGE »

Janvier 1828.
Victor quitte Paris, les malles pleines de porcelaines estampillées « Schoelcher », une marque connue et appréciée, qui a fait de son père, Marc, le plus célèbre porcelainier de Paris, et du magasin des Grands Boulevards l’un des dix commerces les plus importants de la capitale. Il dit adieu à sa mère, une femme très pieuse et de haute vertu qu’il aime profondément. Il laisse son père, un bourgeois dur en affaires mais fantasque et imprévisible, un antimonarchiste déçu par la Révolution de 1789.

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WANGARI MAATHAI
Femmes dans l’histoire de l’Afrique

L’égalité des genres est l’une des priorités globales de l’UNESCO.
L’Organisation s’efforce sans relâche de promouvoir l’égalité des genres et l’autonomisation des femmes en intégrant leurs principes dans tous ses programmes.
L’éducation permet de transmettre la valeur essentielle de l’égalité des genres : elle constitue un levier pour faire respecter les droits fondamentaux des femmes et mettre en lumière leur place centrale dans toutes les sociétés.
A ce titre, l’enseignement de l’histoire a un rôle déterminant à jouer puisqu’il permet une mise en lumière et une meilleure compréhension des fonctions culturelles, sociales, politiques et économiques et des conditions de vie spécifiques des femmes dans les sociétés du passé.

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