Travailler pour l’intérêt commun

Nous avons hérité d’une grande architecture : les pyramides, le Taj Mahal, les grandes mosquées et les immenses cathédrales. Nous avons la chance de tant de siècles de littérature, de poésie, de musique, de peintures. Nous avons hérité des grands enseignements des maîtres éclairés : ils nous ont transmis la philosophie, les sciences et la technologie.

La liste des dons que nous avons reçus de nos ancêtres est sans fin.

Nous leur sommes redevables.

 Et maintenant, c’est à notre tour de contribuer à cette culture et à cette civilisation et de veiller à ce que nul enfant de notre famille humaine ne se retrouve sans nourriture, qu’aucune personne malade ne soit laissée sans surveillance, qu’aucun pays ou communauté ne soient affligés par la guerre, l’exploitation ou la torture.

Nous n’atteindrons peut-être pas cet objectif demain, mais les efforts en vue du bien-être de tous doivent commencer aujourd’hui, car nous devons dépasser les limites étroites de l’intérêt personnel et travailler à l’intérêt commun.

 Mais un tel impératif n’est jamais facile.

Dans notre société il y a des intérêts privés qui nous empêchent d’agir dans l’intérêt commun et nous poussent vers l’intérêt personnel. Les forts exploitent les faibles ; les riches écrasent les pauvres ; ceux qui ont le pouvoir subjuguent les impuissants.

 Mahatma Gandhi pratiquait la non-violence, la quête de la vérité et de la compassion, mais a mené une bataille contre la colonisation et pour la liberté. Des activistes tels Martin Luther King, Nelson Mandela, Václav Havel, Mère Teresa et Wangari Maathai sont des exemples de personnes qui ont offert leur vie pour le bien-être de la société dans son ensemble.

 De ces hommes et femmes exceptionnels nous pouvons tirer les leçons d’un activisme urgent, un activisme pour la paix et la justice soc

Satish Kumar