La promesse

 
Quand j’étais petite, je vivais dans une ville cruelle et laide.
Ses rues étaient sèches comme le désert, souffrant de la chaleur comme du froid, recevant rarement la bénédiction des pluies. Un vent de sable et un vent aride soufflaient tout le temps autour des immeubles. On dirait un chien affamé.
 
Rien n’y poussait. Tout autour, il n’y avait que des ruines.
 
Les sourires avaient disparu. À jamais.
Les gens étaient devenus aussi mesquins et durs que la ville.
 
Moi-même, j’étais comme ça, méchante et égoïste.